Ces ateliers théâtre pour les aidants créés et animés par Colette Roumanoff depuis 2010 ont pour objet d’apaiser le quotidien des personnes confrontées à la maladie d’Alzheimer. Par le jeu des improvisations, d’un travail sur la présence, la voix, la créativité et la bonne humeur, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour les participants.
Introduction : Diminuer le stress
Ces ateliers sont nés d’un désir de faire partager concrètement une nouvelle approche de la maladie, découverte dans une expérience vécue au quotidien. Quand en 2009 nous avons fait, mon mari diagnostiqué Alzheimer depuis 2006 et moi-même, un premier témoignage à l’Hôpital Bretonneau à la demande du Docteur Drunat, j’ai réalisé que la priorité était de diminuer le stress des personnes concernées.
Grande nouvelle: le dvd de la Confusionite est enfin disponible!
Ce DVD est sous titré en 6 langues: Français, Anglais, Allemand, Espagnol, Italien.
Une Comédie de Colette et Valérie Roumanoff.
Un pièce drôle et pédagogique qui fait changer de regard sur Alzheimer, avec PATRICE VION, SERGE CATANESE, CATHERINE VIDAL, VALERIANE DE VILLENEUVE, ANNE DOROTHÉE LEBARD, ROXANE MICHELET et FÉLICIEN DELON.
Voici les liens pour précommander le DVD de LA CONFUSIONITE qui sortira le 20 avril. Les plateformes VOD le proposeront également à cette date.
SYNOPSIS C’est la veille du mariage de Chloé et Jérôme que les parents de Jérôme débarquent d’Australie pour rencontrer la future belle famille. Marco, le père de Chloé semble vivre sa maladie d’Alzheimer avec le sourire. Odette, sa femme, met tout en œuvre pour préserver son mari de toute situation porteuse de stress. C’est sans compter sur la belle-mère de Chloé, une femme exubérante qui, à peine arrivée, annonce à son fils, qu’il doit renoncer à son mariage sous peine de perdre un million d’euros. Chloé stresse, Jérôme doute, Marco ne reconnait plus personne. Perdue entre affolements, quiproquos, et retournements inattendus, Chloé arrivera-t-elle à célébrer son mariage?
J’ai reçu deux fois des questions sur les patches d’EXELON. Je me suis adressée au Docteur Drunat, qui a écrit la préface de mon dernier livre sur la Bienveillance, et qui est gériatre à l’hôpital Bretonneau à Paris. Voici sa réponse:
« L’EXELON (Rivastigmine) est un médicament dit « anti Alzheimer » plus précisément anticholinestérasique (inhibe l’action des enzymes qui dégradent l’Acétylcholine, un neurotransmetteur qui diminue nettement dans la maladie d’Alzheimer). C’est un traitement symptomatique (pas curatif) indiqué dans les formes légères à modérément sévères de la maladie d’Alzheimer. L’EXELON est aussi indiqué dans les formes légères à modérément sévères d’une démence chez les patients atteints de la maladie de Parkinson idiopathique (sans cause évidente). Il est délivré sous forme de gélule ou de patch (ce qui ne change pas l’efficacité).
Voici un podcast enregistré à Vivre FM le 8 novembre, j’aborde les problèmes posées avec une autre manière de trouver des solutions, autour de mon nouveau livre sur la bienveillance.
Une personne inconnue m’a fait cadeau du livre Cameron J. Camp: « Alzheimer, une vie pleine de défis » publié chez ESF sciences humaines en 2019. Ce livre propose des solutions pratiques pour un quotidien apaisé. J’ai été ravie de lire que lui aussi a découvert et fait partager dans les institutions les bienfaits de la lecture à haute voix faite par les personnes malades. Il en donne toute sorte d’exemples passionnants. Il propose un travail sur la mémoire immédiate que je n’ai jamais testée moi-même et qui peut fonctionner sur certaines personnes dans certaine conditions. L’idée est de répéter l’information sous forme de question à des intervalles rapprochés et croissants. En voici un exemple:
Lorsque nous sommes montées dans la voiture le lundi . j’ai dit à ma mère « Maman, nous allons à ton école. Où est-ce que nous allons ? » et elle m’a répondu « A mon école – tu viens de me le dire Puis, j’ai attendu quelques minutes et j’ai dit « Maman, où est-ce que nous allons ? » et elle m’a répondu « A l’école. Je ne suis pas stupide » J‘ai attendu quatre minutes et j’ai dit « Maman, où est-ce que… et avant que j’aie pu finir ma phrase, elle a dit « Je vais à l’école, bon sang ! » Elle ne m’a pas redemandé où nous allions de tout le trajet Pendant le reste de la semaine, lorsque nous montions dans la voiture je lui disais « Maman, où est-ce que nous allons ? » et elle répondait « À l’école – et ne me le redemande pas ». Aujourd’hui, nous avons gardé cette routine et elle ne pose plus du tout cette question sur le trajet de l’accueil de jour.»
Une fois que l’on a compris que la maladie cognitive n’est pas un Monstre, dont on doit avoir peur et qu’il faut terrasser à coups de poings. Je suis loin d’être enthousiasmée par la publicité de la Fondation Alzheimer pour la Recherche, qui propose de mettre la maladie KO, avec des images de femmes- boxeuses-farouches. On a du expliquer à ces stars championnes dans leur discipline sportive, que plus leur regard serait méchant plus les dons allaient affluer!
Je repose la question: est ce que c’est vrai que les gens donnent de l’argent uniquement si on leur fait peur: La bourse ou la vie? Est ce que c’est la morale des bandits des grands chemins qui motive nos contemporains? Pendant ce temps la machine à faire peur continue à tourner.
Une fois qu’on s’est délivré de la peur et qu’on a compris que le plus important était d’observer ce qui se passe concrètement, on peut commencer à inventer toutes sortes d’aménagements et d’activités dans la vie de chaque jour.
Une fois qu’on a compris que la personne reste une personne à part entière et que son handicap cognitif laisse entier tout ce qui fait notre humanité: le désir de s’exprimer, de faire des activités que l’on peut réussir, de rendre service aux autres, de vivre des relations d’échange.
Alors on pourra proposer toutes sortes de nouveautés , comme par exemple faire de la trottinette. Et c’est plutôt chouette!
La bienveillance n’est ni une valeur phare de notre société, ni une appli qui se télécharge en un clic. Elle n’est pas une attitude toute prête qui aurait ses codes et ses domaines réservés. Elle n’est pas un idéal nébuleux, un rêve bienpensant, une image d’Epinal avec une auréole. Elle n’est pas non plus une compétence professionnelle, personne n’est diplômé en bienveillance, bien qu’on s’attende à trouver cette qualité chez les personnes dont le rôle est d’aider, de soigner, d’enseigner ou d’éduquer.
C’est ainsi que commence mon nouveau livre qui vient de paraitre aux éditions La Martinière Alzheimer une Ecole de BienveillanceLa stratégie gagnante du bon sens.
A partir de situations concrètes du quotidien, ce livre donne des idées pour résoudre les problèmes les plus compliqués qui se posent dans l’accompagnement des maladies cognitives, que l’on soit aidant, soignant ou proche. On peut commencer par de petites améliorations par de petites victoires et partir résolument à la conquête de la bonne humeur.
La bienveillance est une énergie, un mouvement, un muscle, une aventure, une conquête, une victoire, un bonheur.
La mise en page est agréable l’éditrice a choisi des phrases repères imprimées en très gros caractères
Disponible dans toutes les librairies et sur internet
Ces ateliers animés par Colette Roumanoff depuis 2010 ont pour objet d’apaiser le quotidien des personnes confrontées à la maladie d’Alzheimer. Par le jeu des improvisations, d’un travail sur la présence, la voix, la créativité, le tout mené dans la bonne humeur, de nouvelles perspectives s’ouvrent pour les participants.
Colette Roumanoff dirige une compagnie de théâtre parisienne depuis 30 ans, son mari a été diagnostiqué en 2006. Elle a créé ces ateliers-théâtre en 2010 pour changer le regard sur la maladie d’Alzheimer, dont notre société donne une image si désespérante.
Avant de participer à l’atelier il est recommandé de regarder sur YouTube l’émission de Frédéric Lopez du 21 septembre 2016 avec Colette Roumanoff https://www.youtube.com/watch?v=PxSh7EI_DM0
Je devais aller faire une conférence à Carcassonne le 19 septembre qui a été annulée à cause du Covid. Marianne Taillandier, la présidente de l’association, est venue m’interviewer en Provence cet été avec François qui a filmé. Je suis heureuse de pouvoir mettre cette vidéo sur le blog grâce au savoir faire de Valérie.
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