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Nouvel Atelier pour Aidants et soignants Alzheimer BVAA avec Colette Roumanoff.

Paris 2014 samedi 20 et dimanche 21 avril de 14h à 17h30. Tarif 120€ les deux séances. Inscription colette@roumanoff.com Travail sur la relation, la présence, la voix. Apprendre à décoder et à gérer les situations difficiles.

Avant de participer à l’Atelier il est recommandé de lire un des quatre livres de Colette et au moins « Alzheimer accompagner ceux qu’on aime et les autres » (Librio 3€)

Changer l’alimentation peut améliorer la vie, l’humeur et la santé d’un malade Alzheimer

Une dame me raconte que son mari a perdu 2 à 3 kilos par an depuis qu’il est malade d’Alzheimer, et qu’il ne pèse plus que 59kg pour 1m70. Elle a d’abord pensé à un problème psychologique, au stress causé par le changement de vie. Il semblait avoir très mal au ventre. Elle a consulté beaucoup. On a fait beaucoup d’examens.
Et puis elle a trouvé! Voici ce qu’elle écrit :

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Décoder la maladie d’Alzheimer

A l’occasion d’une conference par zoom récente, j’ai répondu aux questions des aidants, qui sont souvent les mêmes. Comme toujours si l’on veut comprendre ce qui se passe, il faut se focaliser autant que possible sur le ressenti de la personne malade pour lui permettre de retrouver un confort qui lui échappe et qu’elle ne peut pas retrouver sans une aide appropriée de la personne qui en prend soin. Ces courtes videos permettent d’éclairer des situations qui paraissent souvent très embrouillées.

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Oui, la bienveillance demande des efforts.

Anne Margalin, fondatrice du Centre de Ressources Positives pour les Aidants,  réalise et publie des podcast sur le site SWEETPAPIPODCAST. Elle m’a interviewée sur mon approche et sur les ateliers qu’elle a suivis personnellement. Elle a été touchée par « l’Homme qui tartinait une éponge » qui lui sert de bible. Elle m’a interrogée sur la bienveillance, qui pour s’exprimer, demande des efforts certains.

Voici l’épisode du podcast intitulé:

ALZHEIMER – Rencontre avec Colette Roumanoff, Bienveillance et Accompagner ceux qu'on aime (et les autres) | S3-90 Sweet Papi Podcast

Bienvenue dans la Saison 3  J'ai l'honneur de recevoir dans cet épisode Colette Roumanoff, née en 1941, metteuse en scène et autrice de nombreux textes pour sa fille, l'humoriste Anne Roumanoff. Elle est aussi la veuve de Daniel, diagnostiqué Alzheimer en 2006. Après avoir accompagné dix ans son époux et entendu les confidences de centaines de personnes, Colette Roumanoff a imaginé un projet inédit sur la maladie d'Alzheimer. Et sur ce sujet qui touche 850 000 personnes chaque année, elle a une parole rare. Avec beaucoup de simplicité et de tendresse, Colette Roumanoff a consigné dans plusieurs recueils des histoires extraordinaires, criantes de vérité. Des histoires telles qu'elles sont vécues par les malades pour mieux les entendre, décoder autrement les aspérités et, pas à pas, apprivoiser la maladie. Dans son ouvrage "L'homme qui tartinait une éponge"  l'auteure tire de ces témoignages des leçons salvatrices et des recommandations pleines de bon sens. À contre-courant du discours médical, ce livre empreint d'humanité pose un nouveau regard sur Alzheimer et m'a particulièrement inspiré. Avec un talent pédagogique remarquable, elle est aujourd'hui une ressource précieuse pour les aidants et les soignants confrontés à la maladie. Pour la joindre : http://bienvivreavecalzheimer.com/ et avec la pièce de théâtre https://www.laconfusionite.com/ Bonne écoute Je suis Anne Margalin, Créatrice de l'univers de Sweet Papi Podcast, 3 fois aidante et Fondatrice de l'Espace de Ressources Positives et Préventives pour les proches aidants où nous prenons soin de nous et de nos parents en perte d'autonomie, avec bienveillance et sourire 😁. ******************  Pour suivre toutes les actualités du Sweet Papi Podcast ************************* 😃Rejoignez nous sur notre Instagram : @sweetpapipodcast 😃Rejoignez nous dans notre communauté Facebook : https://www.facebook.com/groups/588103186167599 😃Rejoignez nous dans notre LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/anne-margalin-🌸-696522227/ 😃Rejoignez nous sur notre mail : sweetpapipodcast@gmail.com 😃Rejoignez nous sur https://calendly.com/sweetpapipodcast/30min pour discuter  ******************  Comment aider Sweet Papi Podcast ************************* 🤍Et si l’épisode vous plait, pensez à vous abonner et n’oubliez pas de cocher 5 étoiles (⭐⭐⭐⭐⭐) avec votre Sweet avis sur Apple Podcast ou Spotify et de le partager à vos amis car cela nous positionne encore mieux !  🤍Et si l'univers de SPP vous plait, pensez à le partager à vos amis qui en auraient besoin  ****************** Crédits ************************* 🪄Host, Réalisation et Montage : Anne Margalin  🎼   Les références des musiques sont autorisés par Premium Beats et https://www.motionelements.com/ Soutenez-nous sur PayPal !

Oui, les questions répétitives ont un sens.

Comme j’ai eu souvent l’occasion de l’expliquer les questions répétitives sont un signal d’alarme: un malaise, une contrariété ou une douleur fait bugger le cerveau d’un malade qui ne peut pas gérer le stress et bascule sur une question répétitive. Aujourd’hui j’ai reçu un message de Rose Marine plein d’enthousiasme que je vous livre tel quel :

« Je viens de lire l’article que la revue vous consacre. Et j’ai été vraiment enthousiasmée par votre découverte : à savoir que les questions répétitives chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer ont un sens.

Dans une autre vie, j’ai été infirmière. Et je me souviens de cette dame qui, lorsque je lui faisais sa toilette, me demandait cinq cents millions de fois si j’avais bien dormi. Je vous promets que je faisais la toilette au mieux, en douceur, respectueusement.  Comme j’aurais été heureuse, et la patiente aussi, et son mari également…si j’avais su ce que vous nous apprenez. J’aurais pu embrayer sur cette question qui revenait, qui revenait… et demander à la dame si elle était gênée, mal à l’aise du fait de se faire laver par une étrangère, même si c’était une gentille infirmière. Est-ce que cela aurait permis que ce soit un moment moins générateur de questions répétitives… qui sait ?

Et je me souviens également de ce patient qui, du soir au lendemain matin ne se levait plus. Le généraliste disait que c’était à cause de la maladie d’Alzheimer. La spécialiste a diagnostiqué un kyste au genou qui, une fois opéré, a permis de restaurer la latitude d’autonomie dont ce monsieur disposait encore à l’époque.

C’est dire combien il me semble essentiel de soutenir la capacité à penser des aidants et celle des soignants. Aujourd’hui, je suis tellement heureuse de découvrir votre travail ; et je pense que le soutien aux aidants dans une dynamique d’accompagnement à l’autonomie et au développement des ressources visant la restauration de leur stratégie cognitive de résolution des problèmes doit leur être apporté. Et c’est ce que vous faites. Merci à vous de redonner espoir et courage. »

Actualité des ateliers BVAA pour aidants, soignants et bénévoles, animés par Colette Roumanoff

Ce qui fonctionne le mieux ce sont toutes les thérapies non médicamenteuses, c’est à dire l’accompagnement des personnes en difficulté cognitive dans des activités variées pour qu’elles puissent en tirer un sentiment de bien-être, une amélioration de la confiance en soi qui permet des relations fluides et apaisées.

Or dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, la bienveillance ne va pas de soi. Stimuler à tout prix la mémoire, vouloir à toutes forces réintégrer la personne dans l’univers qui était le sien avant l’arrivée de la maladie risque de mettre le malade en échec, de le déprimer ou de le fâcher, d’assombrir sa vie présente au lieu de l’éclairer.

J’ai écrit un livre entier sur le sujet : « Alzheimer une école de bienveillance » (éditions la Martinière) et je pratique régulièrement depuis 2010 des ateliers en petits groupes (12 personnes maxi) où on peut découvrir les voies d’accès et les bénéfices d’une bienveillance en action.

Ces ateliers organisés généralement par des associations sont souvent fermés et réservés aux membres de l’association. Il se trouvent que trois de ces ateliers gratuits qui ont lieu dans la région de Strasbourg sous l’égide de la région Alsace, peuvent accueillir quelques personnes supplémentaires.

Le premier est à OBERHAUSBERGEN Vendredis 3 et 10 Novembre 14h00-17h00 Inscription au 03 88 27 25 79 (le matin) ou acj.oberhausbergen@abrapa.asso.fr date limite le 20 octobre Possibilité d’accueillir le proche aidé à l’ accueil de jour sur inscription

Le second à LINGOLSHEIM Lundis 4 et 11 Décembre 14h00-17h00 Inscription obligatoire au 09 77 78 19 90 ou pfr@epios67.fr date limite le 1er décembre Possibilité d’accueillir le proche aidé à l’ accueil de jour sur inscription

Le troisième (voir l’imageci-dessous) à SCHILTIGHEIM Mardis 5 et 12 Décembre 14h00-17h00 Inscription obligatoire au 03 88 81 48 18 ou accueildejour-paquerettes@fondationpartageetvie.org Date limite le 4 décembre
Possibilité d’accueillir le proche aidé à l’ accueil de jour sur inscription

De plus il y a un autre atelier ouvert à Paris 17eme le samedi et dimanche 20 et 21 janvier 2024 14h-17h où il reste des places. Inscription à l’adresse mail: colette@roumanoff.com Tarif: 120€ les deux séances.

Témoignage d’une infirmière et d’un élève aide-soignant sur LA CONFUSIONITE et LE BONHEUR PLUS FORT QUE L’OUBLI

J’ai reçu aujourd’hui un « cadeau de rentrée » qui montre que mon discours sur Alzheimer constitue une aide précieuse pour la formation des soignants. Je le partage ici.

Angélique l’infirmière : Cette journée passée en Novembre 2019 avec votre troupe et La Confusionite est un merveilleux souvenir. Au-delà de l’intérêt professionnel , c’était  une belle rencontre emplie d’une  humanité sincère . Notre école continue chaque année à présenter votre livre « le bonheur plus fort que l’oubli », J’avais envie de partager le travail d’un élève pour vous témoigner de l’utilité de cet ouvrage dans notre formation . Chaque année vos mots , vos expériences ouvrent  le champ des possibles .

Alex élève aide-soignant : Dans son ouvrage, après une mise en abime du contexte, de leur parcours de vie respectifs, jusqu’à leur rencontre, puis vie à deux ; Colette Roumanoff nous parle des changements auxquels elle et Daniel, son mari, ont dû faire face après que ce dernier fut diagnostiqué atteint de la maladie d’Alzheimer.

Le bonheur plus fort que l'oubli

L’autrice aborde ici les fondamentaux nécessaires pour tout patient et aidant se retrouvant dans le même cas. Elle nous explique qu’il est primordial de comprendre et d’accepter que rien ne sera plus jamais comme avant mais qu’en revanche, ce n’est en rien une fatalité, sauf si nous choisissons de voir les choses comme telle. Elle écrit que les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ont un cadeau à nous faire si nous savons le distinguer pour le recevoir, qui est celui « d’investir notre énergie dans le présent, ici et maintenant. » Une personne aidante doit être armée de patience, puis réfléchir dans le but de transmettre le meilleur dans son approche et ses actes vis-à- vis du patient. Cela permet d’apprendre ou réapprendre à établir une relation de confiance, en décodant les nouveaux comportements qui se muent chez la personne aidée. Si Alzheimer procure de nouvelles difficultés et inquiétudes, il apporte en son sein également des bonheurs nouveaux. Parvenir à les vivre ou non, dépendra de nos innombrables façons d’aggraver la maladie, ou à contrario, d’améliorer le quotidien. Tout réside dans nos choix et notre capacité à anticiper puis aborder ces lots de changements, de surprises, d’inédits, ainsi que dans notre communication verbale et non verbale.

Colette Roumanoff nous délivre ici un atout majeur qui est celui de comprendre la force de la communication, de l’écoute, du respect, de la considération, ainsi que de la nécessité de l’adaptation de l’environnement au cerveau du patient. Tout doit être fait pour supprimer ce qui est source de stress, éviter l’ennui, remplacer ce dont le patient n’est plus apte à gérer en se concentrant sur de nouveaux repères, activités et stimulations (physiques comme psychiques) afin que ce dernier se sente en confiance. Se faisant, la relation aidant/aidé trouve sa plénitude.

Dans le chapitre 11, intitulé « Une journée ordinaire » Colette Roumanoff nous raconte ici chaque étape de l’éveil au coucher, d’une journée avec son mari, des années après son diagnostic. Au fil des mots puis des pages, se dessinaient avec une précision stupéfiante sous mes yeux, absolument tous les types d’aide entre le soignant et le soigné tels que la suppléance, la supervision, l’organisation (ces trois-là en abondance) puis également la présence de la stimulation et l’éducation. Le tout dans une approche constante de communication et de suppléer son mari dans ses actes de la vie quotidienne mais jamais en décidant à sa place. Le parallèle avec la formation et la profession d’aide- soignant était saisissant.